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Tableaux-tapis – tableaux-grille et tableaux-d’art
Le tapis, par terre est l’un des plus beau. On a pu voir des tableaux-tapis.
Un tapis était bleu, jaune, rouge, vert, blanc, noir, gris, marron et rose.
Les tableaux grilles sont avec des lignes noirs dedans et des formes géométriques. Les tableaux-grilles empêchent toute personne de passer derrière…
Le monstre souris
Nous sommes arrivés, nous avons commencé la visite par le Jardin d’Hiver, il y avait les palmiers noirs faits de cuir. Tout autour, les murs étaient tapissés de papier peint. Ensuite nous sommes passés au Petit Salon où il y avait des structures en terre cuite avec divers éléments collés au pot (grenouilles, coccinelles…) et des « collages » de morceaux de tapis et de moquette. Puis il y avait aussi un grand tapis du César Palace (Las Vegas) fait main par un artisans Italien, qui a été « relooké » avec des morceaux de tapis industrielles. Autour de ce tapis, d’autres structures en terre cuite, dont le fameux « monstre souris ».
Je vois le Monstre Souris posé sur le sol. Il a un masque, il a un chapeau qui ressemble à un ananas. Sur ce chapeau, il y a des girafes. Il a le visage marron. Le monstre me fait peur car il me rappelle des souvenirs d’enfance.
Le café a été servis, ma petite cuillère tintait, mon regard perdu dans la salle tout en buvant mon café de 14h47. Ma secrétaire tape tout ce que je lui dit actuellement.
Kinders Surprise dans une barre de fer
Ces Kinders Surprise qui ne seront jamais ouverts garderont toujours leur cadeau mystère. Avec les lécheuses en arrière plan, on dirait qu’elles ont faim de Kinder, Mais hélas les Kinders sont maintenus dans une armature de fer, donc les lécheuses restent sur leur faim. Le fait que les sacs import-export se retrouvent dans l’arrière plan des Kinders marquent la différence entre le capitalisme et le communisme. L’ évocation de ces sacs qui servaient aux marchandises de luxe et étaient réservés aux étrangers (mais quand même accessibles aux Estoniens fortunés), contrairement aux Kinders disponibles pour tous les milieux.

Le savoir c’est la paix…fais le savoir
Le vaisseau lointain… très lointain… s’approche de notre planète à toute allure, une allure quantique… une vitesse en ligne droite… inconnue par nos physiciens… par manque de moyen, de curiosités et de savoir … (certainement).. et là, le vaisseau méconnu s’arrête net devant notre planète bleue… par soif de curiosités (certainement). Le vaisseau extraterrestre entame une douce approche dans notre atmosphère… une approche très furtive… « Mais que nous veulent ces visiteurs ? » s’exclame le physicien en chef, paniqué, surpris et à la fois dubitatif… Le vaisseau étranger se dirige vers un désert lointain, lui aussi à l’échelle de l’humanité, perdu sur une terre très inhospitalière et très aride, entourée par des montagnes aux sommets enneigés et inaccessibles. Le vaisseau se pose tranquillement d’une façon très protocolaire avec délicatesse. Quelques secondes se passent et là, surprise ! Un caméléon vêtu d’une simple combinaison en sort… l’animal semble se diriger vers une rave party d’un pas très rapide… le caméléon semble être excité et souriant… Il croise quelques fêtards qui le mettent rapidement à l’aise et le prennent sous leurs ailes… ce petit groupe semble très soudé… comme une famille. Le physicien est sous le choc… il n’a jamais vu ça. Se remettra-t-il en question ? Cela est moins certain. Ce qui est certain c’est que ce caméléon repartira avec ses nouveaux amis dans de lointaines contrées, toujours avec ce sourire aux lèvres et cette fraternité improbable.
Les planètes du futur
Le caméléon : il inspire les changements des couleurs de chaque merveille de la Nature et il va sur quelque chose pour changer de couleur. Le caméléon part dans le vaisseau spatial avec les astronautes.
Le vaisseau spatial : il visite les autres planètes comme Mars et pourquoi pas dans le futur trouve la vie sur la planète. Il participe à l’expédition et pose le pied sur Mars avec plein d’amis et de famille.
Le club : de la vie du futur.
Dans le monde où on vit en ce moment : voir notre planète évoluer à grande vitesse. Où va-t-on dans ce monde ? Comment va-t-il évoluer ce monde ? J’aimerai savoir s’il n’y aura plus de planète un jour.
Formule magique pour visite réussie
Depuis mes débuts à La Galerie, j’espère trouver la formule magique pour les plier, les réussir, les enchanter mes visites de l’exposition.
J’ai essayer plusieurs méthodes. En premier lieu la facilité! Dans l’exposition Le Pouvoir du dedans, l’artiste Euridice Zaituna Kala nous a laissé en cadeau dans un petit cadre rose bonbon cette formule : « Talita Kumi ». Ces quelques mots répétés plusieurs fois sont censés permettre une meilleure concentration.
Ensuite il y a une méthode plus ambitieuse. Laisser infuser les visiteurs. L’artiste Tiphaine Calmettes nous a concocté une série d’infusions pour guérir de pas mal de maux. Efficace mais chaud!
Il y a des méthodes plus fortes, de véritables doses de cheval comme l’hypnose. Toujours Euridice Zaituna Kala qui nous propose un oignon auréolé de formes géométriques alors qu’une voix nous souffle en anglais le respect et d’autres mots dont je ne me souviens plus. Parfait pour les siestes.
La sauge de Tiphaine Calmettes, odorante avec son épaisse fumée. Une vraie ennemi pour les alarmes incendie, une vraie amie pour l’esprit.
Dans une visite un mardi, tous les cartels se sont mélangés, découpés, hachés, ré-assemblés en incantations pour l’exposition et pour nous peut-être aussi.
La pensée par l’expo
J’ai apprécié particulièrement les œuvres de l’artiste hollandaise Hedwig Houben et Jean-Charles de Quillacq :
« Les mégots », 2017
« La noble dame et le glaïeul », 2017
« Borborygmes » 2017- 2018 (boudin noir, la grosse tranche de jambon et le réglisse). Ma langue me fait de l’effet en voyant l’œuvre au naturel et en la comparant à la vision photo. On n’a pas la même pensée ou réaction au niveau du commentaire.
(Boudin noir, jambe léchée) par contre je n ‘ai pas vu le mari de l’artiste alors qu’on a vu les parents et le petit-fils…
Une journée dans l’imaginaire
Cette journée passée à La Galerie d’art contemporain fut un moment surprenant. Ma préférence va à l’activité que l’on a fait avec des tampons encreurs. On s’est beaucoup amusé, entre créativité et amusement.
L’artiste, Achim Lengerer et la responsable de La Galerie nous ont merveilleusement accueilli et ont su nous amener dans leur univers.
Inspiration par expo
Mon œuvre vu par moi même.
Cette œuvre a été faite suite à la visite d’une exposition au Petit Palais de Noisy-le-Sec.
Mon inspiration vient de certaines images vues dans cette expo.
J’ai essayé de faire ressortir les formes cubiques, les formes en bois, les statuts et j’ai entendu la musique des 3 électrophones

Rendez-vous 3.2.5
Elle déambule dans l’exposition. Suite à l’atelier d’écriture, elle s’attend à voir des œuvres sur les mots et l’écriture.
Oh !! Surprise ! Rien de tel. Son esprit s’embrouille. Elle a du mal à respirer. Les photogrammes attirent son œil. Le tableau rempli d’étoiles aussi. Et puis il y a le sentiment de l’eau avec le tapis bleu mouvant, les coquillages sur un escalier, un tissu trempé dans l’eau de mer et en train de sécher.
Mais quel sens tout cela a-t-il ?
Elle ne sait pas trop.
Rendez-vous 3.1.9
Les champs de blé
J’ai ressenti la sensation de me promener dans un champs de blé, lorsque j’ai visité l’exposition. Je me suis rendu compte que toutes les photos n’étaient pas pareilles, car en regardant de plus près, je me suis aperçu que dans les champs de blé il y avait des coquelicots et des brins d’herbe, et j’ai vu aussi des criquets dans plusieurs œuvres d’arts.
Quand je suis passé dans la phase suivante de ma visite à La Galerie, on a fait un jeu qui s’appelle l’aveugle : se tenir par la main et de se regarder en même temps dans les yeux et aussi on a fait l’expérience de guider son prochain à marcher les yeux fermés avec un bâton et de le guider un peut partout dans une pièce.
Rendez-vous 3.1.8
La campagne en été
Les champs de blé ont la couleur blonde. Il y a plusieurs photos de champs de blé qui étaient différentes les unes des autres.
Ces photos ont été prises avec un appareil photo numérique qui a pris les photos tout seul.
Les champs de blé fleuris nous font penser à l’été avec ces coquelicots rouges. Cette œuvre nous fait penser aux vacances.
Rendez-vous 3.1.6
Visite à La Galerie
On a visité à La Galerie une exposition sur des champs de blé, des champs à perte de vue. Les photos étaient prisent de haut, on ne voyait que le champs de blé, j’ai beaucoup aimé la présentation.
On a fait des jeux, par deux : l’un servait de robot, l’autre le guidait pour prendre des photos, avec les yeux fermé, c’était impressionnant. Il a eu aussi le bâton : toujours par deux, l’un dirigeait l’autre.
Pour terminer, on a dessiné les yeux fermés un épi de blé. C’était prenant, on se laissait guider par l’autre…
Rendez-vous 3.1.5
Promenade dans les champs de blé
De salle en salle, pas à pas, on se promène dans un champ de blé où l’on croirait, au premier abord que tous les épis se ressemblent. Mais en se rapprochant de ces photos, on se rend compte qu’elles sont différentes. En effet, des couleurs vives se distinguent dans cette immensité de blé jaune : le vert des feuilles des plantes ça et là, le rouge vif des coquelicots. Dans ces champs jaunâtres, la nature reprend ses droits…
Rendez-vous 3.1.2
La photographie dans l’art contemporain
C’est mardi 16 janvier 2016 que je suis allé au Rendez-vous 3.0 en observation, même si j’ai pratiqué comme les autres, pour découvrir l’atelier d’art contemporain avec le CATTP et le CMP.
Dans le centre d’art proche de la médiathèque de Noisy-le-Sec, appelé La Galerie, nous avons découvert l’exposition de Pierre Joseph intitulée « Hypernormandie ».
Il s’agit de photos de champs de blé affichées aux murs blancs, sans cadre. Le fait que le champ soit à perte de vue crée une dynamique d’infini et l’automatisme de la récolte font que tout se rapporte à la photographie numérique qui est elle aussi automatique et infinie.
Pour coller à la thématique, nous avons fait un atelier en binôme qui se résumait à guider son partenaire à l’aveugle c’est-à-dire qu’une des deux personnes fermait les yeux et l’autre la guidait d’abord en la tenant avec les mains puis ensuite avec un bâton.
Nous avons aussi expérimenté de se regarder droit dans les yeux pendant une minute ce qui n’est pas aussi simple que ça en à l’air car la sensation est très gênante.
Une des parties de l’atelier consistait à dessiner à l’aveugle avec les indications de notre partenaire de façon à ce que la seule chose qui nous guide et nous relie soit la voix du partenaire ayant les yeux ouverts. Le rapport avec la photographie se trouvait dans la persistance rétinienne (notre faculté à garder en mémoire ce que l’on a vu précédemment) que nous avons utilisé quand nous devions dessiner, en particulier des épis de blé qui, je le rappelle, constituaient le sujet des photographies de l’exposition.
Je n’ai pas été particulièrement touché par les œuvres, qui me semblaient étranges (peut-on appeler cela de l’art ?) mais l’expérience de dessiner sans regarder a été, pour moi, assez enrichissante.
Rendez-vous 3.1.1
Analyse de la visite et de l’atelier autour de l’exposition « Hypernormandie » de Pierre Joseph
Hier, j’ai assisté à l’atelier d’art contemporain de La Galerie. C’était surprenant, même si j’ai vraiment un problème avec l’art contemporain, j’ai pu apprécier à sa juste valeur ce moment.
Nous avons parlé de l’œuvre de Pierre Joseph et puis ensuite, on a reproduit le mécanisme d’un appareil, en groupe de deux. Ensuite, grâce à des feuilles et des feutres, toujours a deux , nous avons dessiné à l’aveugle.
Nous avons remarqué que certaines choses que nous n’aurions jamais pu dessiner en voyant sont apparues. Grâce à l’atelier à deux, nous avons pu découvrir ces sensations et en faire une œuvre.
Malheureusement, j’ai trouvé les commentaires sur l’œuvre un peu tirés par les cheveux, mais c’est normal pour une œuvre d’art contemporain qui est surtout une collection de photo d’épis de maïs.
Rendez-vous 3.0.4
Exposition non conventionnelle
Bouquet de fleurs fanées, table très illusionniste.
La déformation en blanc et noir explique l’imperfection de l’humain.
Les post-it au mur relatent la liberté de création et d’idée de l’échange.
La télé nous raconte l’histoire d’un film oublié dans une boite d’archive qui s’est révélé opérationnel.
Nous montrons des images en boucle.
Est-ce qu’un bouquet peut être une œuvre d’art ? Est-ce qu’une idée peut être une œuvre d’art ?
Rendez-vous 3.0.1
L’horreur à La Galerie
Venir pour voir des « horreurs » à La Galerie
Je suis passé par hasard sur Noisy-le-Sec et soudain j’ai eu un flash qui m’a traversé la tête. Ce flash venait tout droit, traversant la fenêtre de La Galerie. J’ai vu un groupe de vandales en train de saccager brutalement les œuvres d’arts d’une exposition. La seule et unique chose qui ne me semblait pas très familière dans ce genre de comportement de ces hooligans, c’était l’attitude non physique de ce groupe de vanda-liste qui ne posait guère leur mains sur les œuvres d’art, je trouvais ça très bizarre de leur part car leur comportement ne comportait pas un geste physique, mais des comportements verbaux, cela s’appelle la liberté d’expression.
Soft, Textile et Cie
Soft : Bonjour. T’as une drôle de tête !
Agnès : Hello, je suis Agnès, excusez moi mais moi, je trouve Textile bien aéré.
Textile : tout à fait Agnès. Nous sommes un peu cotonneux…
Agnès : Par moment, j’aimerais bien être dans les nuages comme toi. Mes nano-technologiques travaillent trop.
P : Ca va Coccinelle ? On a choisi la même oeuvre pour s’asseoir, pour se prendre une décharge électrique STP, ne vas pas vite, on dirait un TGV.
Textile : Notre vie est agréable dans ce nid d’ailleurs. Un marsupilami a essayé de s’incruster…
Soft : Et si je venais faire un petit tour avec vous dans votre nuage ?
Soft : Bonjour c’est l’aspirateur ! Avec mon gros tuyau noir je peux vous faire disparaître ;
Agnès : Si tu pouvais nettoyer tout ce qui me gêne dans mes programmes, cela me conviendrait, Soft !
Textile : SOS MENAGE ! Vous avez demandé un nettoyage ????????????
Agnès : Oui, après 22 heures car il y a la télé réalité ce soir, ce sont mes techniciens qui m’utilisent pour projeter des émissions décadentes !
Soft : Je voudrais bien vous aider à faire le choix dans votre programme et enlever les pires images de la télé-réalité
Textile : DEMANDER LE PROGRAMME !!!!!!!!!!!!!
Agnès : Il n’ y a pas de quoi se réjouir en ce moment aux actualités, mais bon, je fais avec !
Coccinelle : Bonjour Pikatchou. Comment vas-tu ? Que fais-tu dans ton coin ?
Coccinelle : J’ai choisi la même oeuvre car nous sommes frère et soeur. Je ne sais pas pour toi, comment tu vois les choses, mais je suis au fond de la pièce et je peux tout voir : les oeuvres, les personnes qui regardent, tout ce qui se trouve dans La Galerie et en même temps je me repose. Alors je te rassure, je suis plutôt quelqu’un de calme. Je vois au loin un nuage perché là-haut sur des échasses, il semble bien cotonneux.
Agnès : Je crois qu’il fait les gros yeux. Pikatchou au repos, ça va pas te faire de mal tu sais !
P : Je fais les gros yeux car il y a de l’électricité dans l’R… Alors RRRRRR !?
P : Pikatchou a perdu son maître qui venait l’aider
Coccinelle : Coccinelle est toujours là
P : quelle couleur ?
Coccinelle : Pikatchou, « couleur », je ne vois pas…
Textile : J’envoie le marsupilami…
R : Bonjour ! Moi c’est R. Je fais partie de la bande des comédiens. Ils sont partis là et je suis tout seul, là et donc, j’aimerai mieux vous connaître. Allo ? Allo ? Vous m’entendez ?
Coccinelle : R, t’inquiète pas, nous sommes tous là.
P : Vous dormez ????????????????????
Soft : Bonjour. Reçu 5 sur 5. Je peux te rejoindre pour faire partie de ta bande ?
Textile : Ne quittez pas. Le numéro que vous avez demandé n’est plus attribué… tut… tut… tut…
Agnès : Ah, oui, je vous ai vu sur mon écran, vous, les comédiens.
R : Ah je suis content ! Je suis de l’autre côté, je suis une pierre qui tient en équilibre sur une bande grise. Vous avez l’air bien au milieu de tout ce bleu Agnès.
Agnès : Si cela pouvait rester comme cela, oui, car souvent je suis dans la réalité et les images ne sont pas toujours sympas chez les humains.
R : Textile, vous avez l’air d’aimer faire des blagues au téléphone… Attendez mon téléphone sonne.
Textile : ALLO !!!! Allo !!!!! Le téléphone sonne quand tu n’es pas la…
Soft : Pourtant je suis au bout du fil ?
R : Soft, qu’est ce tu vois au bout de ton tuyau ? Tu me vois derrière les piliers ? Wouhouuuu !
R : Je n’arrête pas de sautiller, j’aimerai tellement que vous me remarquiez. Ils sont partis les autres comédiens et je suis tout seul (soupir).
Agnès : Et bien, viens zapper chez moi quand tu veux R !
R : Quand je regarde le nuage, comment tu t’appelles ? Textile ? C’est ça ? Tu as l’air si calme, ça a l’air chouette tous ces nuages.
Soft : Je te vois enfin avec mon long tuyau ainsi que Textile que je pourrais atteindre et aspirer un peu de nuages. Accrochez-vous !
Textile : ATTENTION BULLETIN METEO… Risque de pluie… Orages… Et désespoir… Vigilance Rouge.
Soft : Je viens à la rescousse pour enlever le mauvais temps.
Coccinelle : Textile est dans son nuage.
P : en train de dormir.
R : Ah oui c’est ça, tu es tellement long que tu peux traverser toute la salle d’exposition….
Soft : et bien plus loin encore…
P : Et sortir de l’autre coté !
R : Coccinelle ! Je t’ai entendu, tu es aussi dans le bleu ? Il y a un risque d’intempérie par là-bas. Attention !
Coccinelle : R, j’ai des grands yeux donc je te rassure, je vais vite plier bagage.
R : Tu vas fermer les yeux pour éviter la pluie ?
P : et t’endormir ?
P : Je ne suis pas coccinelle
R : Alors, vous vous ressemblez, mais qui est qui ?
Agnès : Moi c’est Agnès. Robote spam dans le bleu !
P : Je suis à La Galerie en train de regarder l’expo l’Impassive Bean Bag
Agnès : Comme d’habitude, Pikatchou !
Textile : Je crois que je vais éternuer… At…Atc… Atch… Atcho… Atchou… Atchoum !!!!!!!
Soft : Et bientôt, les autres nains Prof ou Grincheux
Agnès : A tes souhaits ! Ce ne sont pas comme les miens, j’espère que les humains me garderont encore très longtemps avant de me recycler !
Textile : Je souhaite, je souhaiterais, nous souhaiterions… ATCHOUM… Zut, ne plus être enrhubeeeee… Zut, plus que deux souhaits !
Coccinelle : Voilà que textile s’enrhume. Pourtant, il est dans son petit nuage bien cotonneux, bien chaud.
P : il s’endort dans le froid
R : Ca passe dans le rouge. Les autres nains ? J’ai pas compris Soft, j’en ai pas vu des nains dans l’expo, tu en as vu toi ?
Soft : Non, c’était pour Textile qui éternue. Atchoum !
Textile : Ah t’es venu aussi Blanche Neige… Que du beau monde cet après-midi !
R : J’ai raté un épisode j’ai l’impression…
Soft : Si peu…
Agnès : Je vous donnerai la suite au prochain épisode.
R : Blanche Neige, si elle visitait l’expo, vous pensez qu’elle choisirait quelle œuvre ? Moi je pense que ça serait Textile.
Soft : Pourquoi pas Bean Bag pour s’allonger
P : Mais, où est Zelda ?
Agnès : Ben oui, pour rejoindre son château dans les nuages avec son prince !
P : Sur son cheval.
R : Ah oui non je suis d’accord, le Bean Bag pour qu’elle dorme confort.
Textile : Un jour mon prince viendra… Zut, plus q’un souhait !!!!!!!!!!!!!!!
Agnès : Moi, j’en ai pas, moi !
R : Attention aux pommes
R : T’as pas quoi? Un prince ? Une pomme ? Un nuage ?
Agnès : Oui de prince, je suis obligée de programmer Once open a time pour rêver au bonheur !
P : Zelda a disparu !
Textile : Invite Mario au sec !!!!!!
Agnès : Il est parti avec Lara Croft!
P : et Oncle Bentz est parti faire son riz
Agnès : Et oui la pub, quand tu nous tiens !
Textile : Aux poires et aux scoubidous. Distel est là cet après-midi…
R : On pourrait essayer de chuchoter un peu.
Agnès : k zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !
R : J’aimerais entendre un peu les silencieux.
P : On fait du bruit !
Coccinelle : Les pommes, les poires, les scoubidous, le prince, Blanche Neige, voilà où nous sommes arrivés et Oncle Bentz, Lara Croft…
R : Oui j’ai pas tout compris…
L’ exposition « Scroll infini » et l’atelier créatif
Ce qui est nouveau, ce sont ces bancs avec des pieds et des mains. C’est la première fois que je vois ça.
Ensuite, il y ade la terre sur le sol et un vase cassé avec des fleurs de tournesols .
Il y a aussi cet espèce de chou, on dirait un lampadaire recouvert d’une toile.
En atelier, comme je n’y étais pas je me base sur les photos, les participants ont fait du découpage et du collage d’images représentant des ananas, des cactus, des fleurs et des palmiers. J’ai trouvé ça joli et original.
La feuille de choux
J’ai choisi l’œuvre représentant une feuille de choux pour écrire quelques phrases sur l’exposition « Scroll infini ».
Quand j’ai vu cette œuvre d’art d’ Éléonore False, cette image en relief m’a fait penser à un pétale de fleur contenant un éclair foudroyant le ciel noir, comme dans un dessin animé. Mais l’œuvre m’a aussi fait penser à la tête en relief d’un clown avec le nez pointu comme dans les films d’horreur. Quand je me suis bien approché de cette image en relief, je voyais encore plus de choses magnifiques, et surtout, j’y ai vu un flamboyant éclat d’obus.
expo Smith – la vie courante
L’expo de John Smith est fondée sur la vie courante : il a filmé les gens dans la rue, des gens de tous ages, des situations réelles, un enfant sur son vélo, deux vielles dames…
Il a pris en vidéo un jeune homme qui au départ ressemble à un moine, puis qui se rase la tête et ensuite qui fume et ressemble à un skinhead.
Lors de l’atelier on a commencé par dessiner une image qui nous inspirait puis on l’a découpée et transformée en ajoutant d’autres images et en photographiant au fur et à mesure les transformations.
La tasse aux oreilles
Cette histoire, inventée en atelier, m’a fait du bien, surtout pour ma mémoire. Bref j’ai aimé dessiner la forme de l’objet et faire apparaitre un personnage.
On a vu un film de John Smith qui parlait de son père. On nous a montré des objets, un bâton, une tasse et aussi des gens qui attendent pour traverser au feu. Il y avait aussi le bruit qui attirait notre attention.
La réussite du tunnel
Quant j’ai regardé les photos et les images du tunnel je me suis aperçue dès le début – et cela m’a vraiment éblouie – que cela représentait réellement les idées personnelles du réalisateur.
Il s’est inspiré de la vie réelle de chaque individu de ce monde, de ceux qui veulent réussir à s’en sortir correctement. Le début de l’histoire correspond au départ de la vie.
Ce n’est pas aussi facile de croire en soit même et d’avoir aussi de la patience et de la persévérance pour trouver le bout de la lumière.
Comme l’indique l’image du tunnel.
émotions et originalité
Je ne sais ce que j’ai retenu le plus des expositions de La Galerie de Noisy-le-Sec. Certainement les œuvres d’art que j’ai trouvé les plus impressionnantes, touchantes, émotionnelles et originales.
Ce que j’ai aimé c’est les dessins coloré avec les papiers gris collés au mur, ce qui était dessiné par terre et ce que Babi Badalov, un artiste franco-arabe, a écrit aux murs. J’ai aussi aimé les autres expositions.
la limite de l’art
J ‘ai aimé le talent de l ‘artiste Badi Badalov. Sa façon de dessiner les mots malgré les difficultés qu’il a pu rencontrer en tant que réfugié politique azerbaïdjanais. Étranger, l’artiste a su inventer son langage et l’expliquer au public, malgré ses difficultés à s’exprimer en Français.
Ce qui prouve que l’art n’a pas de frontière.
La rennaissance d’une personne
Quand je suis parti pour visiter pour la première fois La Galerie, je me suis dit dans ma tête : qu’est ce que je fais là ?
Mais après je me suis rappelé l’époque où je travaillais au Musée du Louvre comme agent de sécurité. Pendant que je faisais mon travail, je regardais les œuvres d’art qui était splendides, exposées sur les murs des galeries.
Alors mon cœur s’est de nouveau ouvert à l’art et je me suis dit, honnêtement, que j’avais bien fait d’être venu à La Galerie. Cela ma permis de m’exprimer dans ce domaine qui est pour moi relaxant psychologiquement, qui signifie la renaissance, une seconde vie. Cela m’a énormément plus.
La tasse de café en relief
J’ai vécu une expérience à La Galerie : reproduire en dessin d’art une tasse en relief. Entre les ombres d’une tasse j’ai trouvé la forme de l’objet. Cela m’a permis de développer d’avantage mes connaissances dans l’art du dessin et de me dire, par la suite, que ce sont des connaissances inoubliables, vues les circonstances de ma situation. Je trouve que réellement et peut importe le dessin qu’on fait, pour moi personnellement c’est un grand chef d’œuvre d’avoir connu le dessin. Car on peut voir à travers lui la vraie valeur naturelle et l’amour qu’on porte à le faire.
Exposition sur les affects
Dans cette exposition, nos cinq sens se révèlent.
Au plus profond de nous, il faut chercher des émotions bien cachées, afin de mettre des mots sur ce que les œuvres nous montrent et nous inspirent.
Un exemple ici de sensation et d’émotion, le film Nous, de Lola Gonzalez :
Face à la projection du film (la vue est un des sens développé ici), nous découvrons plusieurs idées et émotions différentes. Des comédiens nous parlent des sens à développer afin d’apaiser les troubles, dans un milieu naturel de campagne, de verdure.
Cela me donne une impression de soulagement et de liberté. Je ressens ici que la souffrance de l’être humain peut s’apaiser grâce à l’art, à l’ imagination et à l’expression. Nous sommes alors tous à égalité face à nos affects et tout le monde, comme les personnages du film, se retrouve à la fin dans une même maison, partageant les même émotions.
Ce film est percutant et interrogatif à la fois. Quel moment agréable.

Exposition « Andrew ? »
Belle réflexion sur la créativité de chacun, un partage de l’art sur un thème commun, la céramique, matière intéressante par sa transformation et par le résultat des pièces formées par chaque personne. Naissent et ressurgissent les envies et la vision de l’âme, par des objets abstraits ou des dessins venant d’un travail différent de ce que le créateur attend, du fait que le travail manuel lui apporte en finalité une œuvre différente et attirante, ressentie par l’observateur comme mystérieuse. Il faut réfléchir et entrer dans l’histoire de cet art. Merci pour ce moment d’évasion, d’observation et de concentration enrichissante.

L’antenne électrique

Je l’ai fait avec mes mains. Le travail n’est pas encore fini. Je réfléchi à faire ça. J’ai aimé à travailler avec les autres. Cette activité m’a beaucoup plu. La fabrication n’a pas été facile. Ce n’est pas mon premier atelier.
Vous pouvez aimer ou pas aimer cette création. Au début j’ai pris un bâton de bois que j’ai couvert d’aluminium. Puis j’ai enroulé les fils de fer à l’aide de ciseaux afin d’attacher des noms : Saturnelux, Naroniqual, Baleunelux, Bona.
Sur cette antenne j’ai ajouté une boîte à œuf sur lequel j’ai mis de l’aluminium. Après je l’ai suspendu. Puis nous avons pris des photos.
l’histoire est finie…
L’objet quotidien comme oeuvre d’art
L’exposition était plus ou moins intéressante, j’ai aimé l’idée de présenter des objets qu’on utilise dans notre vie quotidienne comme des œuvres d’art, notamment la nappe brodée de goldiechiari.
Le drapeau replié sur lui-même de Fayçal Baghriche montre que cet objet, qui est souvent symbolique et représentatif d’un pays, peut devenir soudain un objet banal, qui peut être confondu à n’importe quel drapeau.

L’atelier était très bien, cela m’a permis de faire travailler mon imagination. Créer une micro-nation m’a permis de jouer le rôle d’un homme puissant, d’établir mes règles. J’ai créé un blason qui me ressemble, un blason qui représenterait au mieux ma nation.

Coeur de silex
Alors que les expositions précédentes tournaient autour du travail d’un seul artiste, « Cœur de silex » regroupe des œuvres de différents artistes, invités par Pauline Curnier Jardin. Le titre renvoie à une hache biface du Néolithique, découverte à Noisy voilà une dizaine d’années ; cette découverte, et l’histoire parfois tourmentée de notre ville, servent de fil rouge à l’exposition.
Parce que plusieurs univers s’y côtoient, il est difficile de résumer « Cœur de silex ». J’en ai surtout retenu pour ma part l’étrange et fascinante Danse des bâtons de Karina Bisch, ainsi que le « gant » – impossible de l’appeler autrement – de Mme Curnier Jardin, étonnante concrétion d’allure presque fossile. Nous n’avons pu qu’entrevoir, faute de temps, le film Grotta Profunda de Mme Curnier Jardin, projeté dans le sous-sol de La Galerie.
Après l’exposition, nous avons participé à un atelier de création de figurines. Mon travail, je le crains, ne marquera sans doute pas l’histoire de l’art.
De tous les artistes que nous ayons rencontré, Mme Curnier Jardin est sans doute celle qui m’a paru le plus à l’aise avec les visiteurs. Elle parle très bien de son art – et de celui des autres.
Notre atelier Coeur de Silex
L’atelier « Hybridations d’objets », faisant suite à la visite de l’exposition « Cœur de Silex », consistait à donner une vie à un objet qu’on peut utiliser au quotidien.
Voici les différents étapes de la réalisation de la sirène ARIEL.
J’ai choisi de donner la vie à une brosse à cheveux, en utilisant du fil de laine pour les cheveux.
Ensuite j’ai utilisé du fil de fer pour créer les yeux sous la forme d’un relief, leur donner du volume et souligner l’importance du regard.
Pour la bouche j’ai utilisé du fil de métal plastifié pour créer une bouche entrouverte, où on peut voir les dents représentées par les pics de la brosse à cheveux.
Pour le corps j’ai utilisé du fil électrique pour les bras, j’ai donné du mouvement aux bras qui se balancent.
Le territoire de l’abstraction de Georges Tony Stoll
Autant l’avouer d’emblée : je n’ai pas été très emballé par cette exposition; l’originalité de l’œuvre de M. Stoll est cependant indéniable.
J’en retiens notamment cette étrange série de photos intitulée Archéologie hasardeuse qui tient à la fois du chantier abandonné et du champ de fouilles. Si vous vous demandez qui a fait cela et pourquoi, sachez que l’artiste se pose la même question : il a demandé partout sans jamais obtenir de réponse. L’aura de mystère et de désolation en fait une œuvre mémorable.
Mémorables également – et très signifiantes – la photo du Président merveilleux et la vidéo Mon chef d’œuvre qui aurait pu s’appeler « Les chiens de garde » m’ont paru illustrer une approche plus politique, la seconde surtout.
J’ai été moins impressionné par la série Le couloir qui montre ce qu’il faut bien appeler l’expédition de l’artiste dans le couloir de son appartement, et celle du Jeu avec deux balles bleues que le titre résume fort bien.
L’atelier qui a suivi était très intéressant; nous avons essayé de prolonger le travail de M. Stoll sur les formes issues du quotidien, en utilisant pour matériau des photos de nuages que nous avons décalquées puis découpées.
Un atelier peinture autour de l’oeuvre de Georges Tony Stoll
L’atelier peinture m’a beaucoup plu. J’étais à l’aise avec toutes les personnes autour de moi. Au début, on a choisi une photo de nuages. On a décalqué la forme du nuage. On a découpé la forme. On a tout remis en place sur le papier blanc. J’ai choisi un petit pinceau et une belle couleur bleue (petit mélange), j’ai reproduit la forme avec la peinture. Avec d’autres couleurs, j’ai colorié l’intérieur en taches blanches et bleues (la terre était rose !). On a séché la peinture et on a collé le tout sur un papier gris, ma peinture en bas et la photo originale en haut. Ça m’a beaucoup plu de travailler et de dessiner, ça m’a fait plaisir. Personne ne m’a dérangé, tout était calme.
Les ombres chinoises et leur histoire
Voici l’histoire des personnes qui ont créé un jour les ombres chinoises… imaginons : un soir, dehors devant un feu de camp dans un village en Chine, des personnes adultes faisant un théâtre d’ombres chinoises et racontant aux petits enfants une histoire avant d’aller se coucher…
voici à quoi cela ressemble :