Archive pour la catégorie ‘Visite’
Paroles, paroles, paroles
Une souris verte qui courait dans l’herbe sur ma route je l’attrape et
je sens le mouv oh oui
dur comme de la pierre je suis vraiment dur dur comme de la pierre
l’eau est vraiment importante pour la terre, Godzilla va vraiment détruire la terre
Adan
Sur ma route il y a eu du moove oui,
De l’aventure du mouv oui, une vie route
Casse la démarche
Comme Samuel Samuel Umtiti
Accélération, virgule, petit pont frappe Kylian Mbappé
Amin
Cho – cho – cho – chocolat
Ah mes copines, Ah-ah-ah mes copines
Il m’a dit t’es où, j’veux rejoindre Taylor
toi moi on la la
donne moi ta main. je l’attends
Maïssa
Je marche seul
Tout est faux même à la radio et dans les journaux
Il y a mes pas qui résonnent
Ils sont dingos
sans témoin sans personne
Izem
Un éléphant qui se balançait
et c’est magique ine diai ale ale ale
Ca y est, ça y est, c’est le jour J
que sa démarche comme Samuel Samuel Umtiti
Accélération, virgule, petit pont, frappe
Yacine
Vienes cemando la brisa
Akim le fils du forgeron est venu me chercher
Il mélange au fond de sa tasse du miel
Il fait si froid dehors le ressentez-vous?
Dans les allées du parc Maurice Thorez
Celui-là voudra des bombes,
Celui-là comptera les jours
en alignant des bâtons comme les barreaux d’une prison
ils viennent du bout du monde
apportant avec eux des idées vagabondes de reflet de ciel bleu, de mirage
I can’t believe the news today
imagine all the people living for today ah ah aaah
tout le monde veut devenir un cat
un jour mon prince viendra
l’histoire éternelle la Belle et la Bête
Nourhan
Formule magique pour visite réussie
Depuis mes débuts à La Galerie, j’espère trouver la formule magique pour les plier, les réussir, les enchanter mes visites de l’exposition.
J’ai essayer plusieurs méthodes. En premier lieu la facilité! Dans l’exposition Le Pouvoir du dedans, l’artiste Euridice Zaituna Kala nous a laissé en cadeau dans un petit cadre rose bonbon cette formule : « Talita Kumi ». Ces quelques mots répétés plusieurs fois sont censés permettre une meilleure concentration.
Ensuite il y a une méthode plus ambitieuse. Laisser infuser les visiteurs. L’artiste Tiphaine Calmettes nous a concocté une série d’infusions pour guérir de pas mal de maux. Efficace mais chaud!
Il y a des méthodes plus fortes, de véritables doses de cheval comme l’hypnose. Toujours Euridice Zaituna Kala qui nous propose un oignon auréolé de formes géométriques alors qu’une voix nous souffle en anglais le respect et d’autres mots dont je ne me souviens plus. Parfait pour les siestes.
La sauge de Tiphaine Calmettes, odorante avec son épaisse fumée. Une vraie ennemi pour les alarmes incendie, une vraie amie pour l’esprit.
Dans une visite un mardi, tous les cartels se sont mélangés, découpés, hachés, ré-assemblés en incantations pour l’exposition et pour nous peut-être aussi.
Insight
Lors de cette expo intitulée « Le Pouvoir du dedans« , nous avons été guidé par l’artiste Tiphaine Calmettes au travers ses cinq créations. Basé sur les quatre éléments. J’ai vraiment apprécié ses approches. Parmi les créations les plus intéressantes à mon avis, il y a « Les bruits qui courent » basé sur la VMC du bâtiment qui souffle une certaine forme de « vie » dans le playground tapissé de laine.
L’autre œuvre « I have changed in every way of it« de Eurdice Zaituna Kala, sur le vaudou Haïtien m’a particulièrement marqué par son réalisme du sujet. La présence de citron verts, bouteille et verre vide tout en jouant sur les miroirs est fort intéressant.
Planète
Sur la planète bleue, nous sommes arrivés à La Galerie. Notre soucoupe est difficile à garer sur ses cazes, mais nous y zommes .
Nous pénétrons dans ce qui nous semble zêtre une zexposition (chez nous le zézaiement est de rigueur !!!!).
Et là, zurprise ! Nous reconnaissons un bruit. Zut ! Il nous pique la zoucoupe !!!!
The artist explain : « Not afraid !!! It’s a simply bzzzzzz……. »
Après le son, l’odeur, une odeur très commune chezzz nous !!! La zintula plante aromatique utiliser chez Troisgros notre chef étoilé…
Soudain zizanie mon copilote attire mon attenzion sur cette photo la planète JONASZ .
Un peu naze on sort enfin de la boite de JAZZ…………
vibrations et douceur
Lors de la visite de l’exposition, l’artiste nous a proposé de nous asseoir sur l’installation en feutre :
Premier ressenti, la douceur du feutre sous les pieds (j’étais en chaussettes), et l’harmonie ressentie au milieu de ces formes géométriques qu’on peut aussi retrouver dans la nature.
Deuxième ressenti : l’apaisement induit . Je me sentais bien sur cette installation.
Enfin, les vibrations: j’avais la sensation d’être installée à côté d’un chat qui ronronne !
Les propos de l’artiste m’ont beaucoup apporté.
Florence
Une journée à La Galerie
On a commencé l’exposition autour d’une table présentant différents ustensiles pour faire du café comme par exemple une cafetière à piston et une cafetière Chemex, c’était très convivial. Puis on a fait un tour dans La Galerie, on a pu voir les différentes œuvres, c’était très intéressant, ensuite on a fait l’atelier. Durant l’atelier, on devait créer un objet design qui pouvait se trouver dans La Galerie, il fallait d’abord faire un croquis de l’objet puis le mettre à l’échelle et enfin le créer en 3 dimensions. C’était un exercice difficile mais très plaisant à faire.
Partage et Création
Bonjour, approchez-vous pour prendre un café!
Partage autour de cette desserte originale décorée d’un tableau de l’arrière grand-père de l’un des artistes.
Goûtez cet arôme venu d’au delà des Océans.
Et si vous deveniez Designer :c’est tout un travail !
En premier l’Idée, puis la mise à plat, sur papier millimétré pour la côte, le choix des matières, les couleurs pour la transmission à l’artisan.
Nous avons essayé dans l’atelier et ce n’est pas facile. Notre expérience pour mettre notre projet en 3D n’a pas été très concluante mais distrayante.
Le bureau et les escaliers
J’ai visité l’exposition, puis l’atelier. J’ai choisi l’atelier.
Alors, il y avait des crayons de papier, des crayons de couleur et des ciseaux.
Ils nous ont donné une feuille de papier et une feuille de papier millimétré. Ensuite une feuille de couleur.
Il fallait dessiner des objets.
Moi j’ai dessiné des bureaux. Avec des escaliers et un bureau avec une chaise et une lampe.
Et je les ai mis en volume. Puis j’ai découpé.
Petits papiers par les mains
Présentation d’un petit mobilier serveur de café torréfié.
Dégustation d’une petite dose de café en provenance du Guatemala.
Visite guidée de l ‘exposition présentée par divers artistes Sébastien Rémy et Cyril Verde.
L B Haussmann nous présente plusieurs petits luminaires avec un jeu de diode très intéressant.
Pierre, feuilles, Ciseaux
Voici ici une exposition intéressante qui allie la création artistique avec les artistes et le public.
Cette année encore, La Galerie repart sur un nouveau thème.
De ses salles d’exposition vidées et peu éclairées va renaître tout au long de l’année, comme les expositions « Tes mains dans mes chaussures », « Les limbes », « La langue dans ma bouche » etc…. un partage collaboratif amenant jeux, dessins et volumes aux endroits que les artistes auront préparés au préalable, invitant le public à suivre le chemin de l’inventivité avec toujours un soin et entretien des œuvres suivis par le personnel de La Galerie.
Une œuvre premièrement exposée invitant le public au premier partage à travers une dégustation de café, sa fabrication, sa préparation multiple et son histoire, son meuble créatif recouvert d’œuvres d’art ( peintures, objets) représentant les artistes et leurs intentions à les découvrir.
Ainsi donc, d’autres artistes rejoignent le cercle de la découverte collective.
A suivre…
Objets du quotidien
Je n’ai pas aimé l’exposition car j’ai vu beaucoup de membres coupés, de la nicotine en bidon pour pouvoir la respirer. Sur une table un truc marron peut être des excréments car il était question d’intestin.
Dans une autre pièce de grandes brosses on aurait dit pour nettoyer les bouteilles mais d’un format énorme. Sur un socle était posée une tête sans yeux.
Après nous sommes allés en atelier et l’on nous a demandé de faire un exercice, voici le mien :
Je suis un petit meuble
J’aime bien les petits objets, bibelots que l’on pose.
J’aime moins quand on oublie de faire la poussière.
Je ne sais pas parler.
Mais je sais m’exprimer physiquement en éternuant et toute la poussière vole.
Je ne souhaite pas que l’on change quoique ce soit à ma co-location seulement que l’on fasse la poussière un peu plus souvent.
Après avoir vu une exposition où il était question de trucs, objets du quotidien qui ne sentaient pas très bon et pas vraiment agréable à voir, c’est peut-être pour cette raison que j’ai choisi de parler de choses plus jolies et qui ne dégagent pas de mauvaises odeurs.
L’autre le nez
Je suis un nez, j’aime les bonnes odeurs, j’aime pas les mauvaises odeurs, je sais me moucher, je sais respirer, je ne sais pas faire ce que les autres membres font, on me lave pour bien respirer, je ne souhaite rien changer à ma cohabitation, je suis bien là où je suis.
Pour « La langue de ma bouche » Hedwig Houben est courageuse avec son casque sur la tête pour faire des perles des pâtes à modeler. Hedwig Houben « La Noble Dame et le Glaïeul » (2017): le couple de vieux nettoie les plaques à modeler sur lesquelles on marche et on étend les balais.
La pensée par l’expo
J’ai apprécié particulièrement les œuvres de l’artiste hollandaise Hedwig Houben et Jean-Charles de Quillacq :
« Les mégots », 2017
« La noble dame et le glaïeul », 2017
« Borborygmes » 2017- 2018 (boudin noir, la grosse tranche de jambon et le réglisse). Ma langue me fait de l’effet en voyant l’œuvre au naturel et en la comparant à la vision photo. On n’a pas la même pensée ou réaction au niveau du commentaire.
(Boudin noir, jambe léchée) par contre je n ‘ai pas vu le mari de l’artiste alors qu’on a vu les parents et le petit-fils…
Hedwig Houben et Jean-Charles de Quillacq
Voici deux artistes qui ont fait parti de l’exposition « La langue de ma bouche » à La Galerie, centre d’ art contemporain de Noisy-le-Sec, qui ont eu un intérêt pour moi lors de la visite que j’ ai pu voir.
Je vous parlerai de leur point commun dans leurs arts mis en commun ici qui m’ a plu particulièrement.
Leurs performances devant des publics pour faire ressentir aux gens des interrogations sur le soi- même, l’ être intérieur de l’ humain, ses sens développés par démonstration manuelle artistiques et orales.
Exemple d’une œuvre « Borborygmus » d’Hedwig Houben
L’artiste par sa création recherche verbalement et tactilement avec de la pâte à modeler à faire comprendre les sensations de l’intérieur de son corps, et d’y mettre des mots.
Autre œuvre de Jean- Charles de Quillacq « Mégots »
Il fait la démonstration par sa performance de montrer une forme de dépendance en modelant une baguette de pain ou en demandant à d’autres personnes d’ entretenir une pièce d’art avec de la nicotine pendant plusieurs jours.
Pour moi effectivement ces deux personnes se retrouvent dans leurs idées artistiques de recherches sensorielles humaines. La découverte corporelle de l’être. Et faire parler leur publique, libérer la parole.
Dans l’ombre du corps
Un visuel viscéral dans l’antre de ma sphère péristaltique, du tord boyaux spasmodique criant famine… Angoisse malaxée dans une matière malléable à l’infini.
Dans l’obscurité du corps humain certains bruits trouvent leurs chemins et suivent leurs parcours.
Un unijambiste addicte à la nicotine qui sniffe de l’encre de stylos bic et fume une cigarette en charbon sans fin…
Voyage au centre de…
« La langue de ma bouche » exposition autour du corps, intérieur ou extérieur et surtout du ressenti, de la perception propre.
Table avec de grosses perles ? Et non c’est la peau avec ses différentes épaisseurs avec dessus l’intestin ; le tout en pâte à modeler.
Moulage de la jambe de l’artiste en plusieurs exemplaires avec l’un, une chaussure, l’autre, une chaussette mais un pied déformé,
et deux en couleur métallisée avec l’encre de stylo Bic : quelle patience !
Des artistes différents pour une même approche et sensibilité.
Mi casa es tu casa
Bonjour et Bienvenue dans ma « Maison de pierre dans une métropole utilisant tout type d’éclairage habitée par ceux qui invitent les autres ». Entrez et promenez vous dans cet espace ! Faites comme chez vous ! Hospitalité, c’est justement le thème de l’exposition.
Ils invitent des artistes qui en invitent d’autres comme Jagna Ciuchta pour faire UN, une grande scène où tout le monde trouve sa place.
Et jusqu’où peut aller cette Hospitalité ? Joshua Schwebel ira demander les clefs d’appartement pour un après-midi et faire… Quoi au juste ? Qui va oser ? Deux personnes dirons Oui et il a essayé la garde de robe de l’un et fait du boudin Créole dans la cuisine de l’autre.
Des élèves sont conviés à faire souffler dans un ballon. Les passants, en pensant à ce qui n’est pas de l’Art. Nous retrouvons ces ballons qui commencent à se dégonfler dans une des Salles.
Atelier découverte de la Musique expérimentale en écoute profonde. Déstabilisant et intéressant à la fois.
Alors venez, vous y êtes cordialement invités !
Détente et petits gâteaux
En entrant dans La Galerie nous voyons des objets dans plusieurs endroits comme si nous étions dans un lieu plutôt personnel un appartement. C’est pour cette raison que l’expo s’intitule « une maison de pierre dans une métropole… »
Ce qui me permet de choisir cette photo car elle me donne la sensation d’une hospitalité, il manquait quand même un canapé avec des coussins et des tasses à thé avec des petits gâteaux.
Dans mon quartier bruyant
Dans mon quartier bruyant
elle rencontre un homme dont elle était terriblement amoureuse
avec le président.
Dans la cuisine qui sent le thé
il regarde la télé
avec la solitude son seul ami
Dans cette gigantesque médiathèque
il mange des pommes
avec mon chien et mon copain imaginaire
Dans la médiathèque
il va dans ma salle de bain
avec insistance
Dans une bulle de bonheur enfermé dans un cocon d’amour
on joue au foot
avec son frère
Chez Lidl
il se baigne en maillot de bain
avec joie et frénésie
Dans ma chambre noire
il va dans ma chambre
avec mon meilleur copain
Dans mon placard parfumé au poivre noir
je l’invite à boire à l’apéro
avec Emmanuel Macron
Dans le paradis ensoleillé
les pigeons font leur nid d’hiver
avec plein d’amour.
Dans le club de foot
elle cherche inlassablement
avec mon prof de maths
Ma chambre en bazar
j’essaye de voir
avec son copain.
Dans un lycée sombre plein de mousse
j’imagine la fin du monde
avec moi
Dans le salon à l’endroit ou je joue à la Play
Elle rencontre la petite souris
avec des idée joyeuses
Dans le salon avec le canapé rouge
il ne doit pas toucher à mes livres
avec précision
Une tête lumineuse s’amuse dans une chambre imaginaire dans une maison de glace
Caractères transformés en dessin
La Galerie nous accueille pour le dernier trimestre et nous avons le privilège d’avoir comme artiste Achim qui nous explique sa méthode de travail. Si vous souhaitez en savoir plus, venez à La Galerie pour faire plus ample connaissance avec cet artiste.
Une table, des chaises, voilà qu’on s’installe. Dans une boîte en bois des caractères d’imprimerie sont à notre disposition pour pouvoir nous exprimer à travers des lettres sur une feuille blanche. A la fin de l’atelier on voit même des mains habillés de gants imprimés de caractères, des dessins par exemple un petit bonhomme. Nous avons exprimé tout notre savoir faire avec des petits riens.
Ressenti
Expo étrange dérangeante provocante parlante mais l’expression ne laisse pas indifférent, c’est le pari de l’artiste de tous les artistes me direz vous… Il faut un moment de recul après cette imprégnation pour essayer de comprendre la démarche.
L’atelier nous renvoie a l’utilisation de la typographie dans un moment ludique : des lettres des mots pour exprimer des sensations. Nous tamponnons et marquons de notre empreinte le papier.
Impressions tes mains dans mes chaussures
Du début de la visite l’ exposition au mois de septembre
Un chemin se trace en ces quelques mois passés, entre les artistes qui exposent et proposent un partage avec le personnel de La Galerie et le public. Des œuvres se créent , s’installent ou disparaissent selon le temps et l’ action de chacun.
Quand je reviens là en février, je ressens le mouvement de la création, absente pourtant pendant une longue période, des vies ont bougé, déplacé, transformé l’endroit, j’ y vois leur allée et venue, la rencontre de plusieurs personnalités et l’ envie de créer librement.
Le soin de chaque œuvre est apporté quotidiennement, et de nouvelles idées naissent selon les besoins de l’ exposition.
La création d’ un artiste me touche particulièrement , toujours l’ idée de Jean-Charles de Quillacq qui laisse un message sur une de ses œuvres, une affiche avec son numéro de téléphone et le nom de la personne à qui il s’ adresse, dans l’ espoir que son message passe dans la continuité de son partage artistique ici en ce lieu, mais aussi en dehors.
Une autre création encore, les placebos de Béatrice Balcou, quand je les vois ils me donnent envie de les faire revivre, de leur redonner de la matière, j’y ressens un grand respect des sculptures ou tableaux, de l’ art en général.
J’ aime l’idée de performances sur place et de découvrir des sensations inconnues, oser et libérer son imaginaire pour créer, transformer et encore une fois partager.
Moi_même pratiquant des performances dans mon art photographique, un univers qui me correspond.

L’espace, lieu d’imagination
L’espace de La Galerie permet de nous projeter dans notre imagination. Prenons le temps de regarder quand nous la visitons, que tous ces artistes sont là pour nous permettre de rêver un peu et de sortir du quotidien.
On a vu des petits objets en bois, un imprimé et une lampe posés à même le sol. Cette fois-ci l’entrée est tapissée d’un sol en terre craquelée qui rappelle un lieu désertique qui n’a pas été humidifié depuis assez longtemps.
Après nous sommes allés en atelier où l’on nous a donné une feuille, afin de faire des collages avec des photos représentants des objets de l’exposition. Chaque participant a laissé faire son imagination.
C’était une belle surprise
Lors la visite de « Tes mains dans mes chaussures » ce qui saute aux yeux, c’est la plaque d’agile étalée au carrefour des salles. Donc passage obligé vers les salles où sont exposées les œuvres des artistes.
Plusieurs œuvres, allumées par des lampes très originales ont retenu mon attention. Notamment le drap en soie décrivant les élections américaines, étalé devant une lumière en forme d’un vieux casque de plongeur. L’inscription concernant le temps passé et présent qui sert de marche vers le futur est imprimée en rouge.
Œuvre très colorée, qui montre beaucoup de mouvement, la fluidité et inspire la réflexion.
Continuité
Bonjour, ou plutôt re-bonjour car c’est le deuxième volet de l’exposition: « Tes mains dans mes chaussures ».
Et oui, je suis encore là ! On m’a juste changé de place. Quelques uns sont restés, d’autres sont partis et remplacés par des nouveaux.
Le changement dans la continuité !
Maintenant à côté de moi, sur le sol, un des grands carré de soie, envoyé par l’artiste de l’autre bout du monde, avec son message comme une carte postale.
Sur des supports carrelés, trois tourne-disques me distraient par leur chanson en trois pistes: vocale, percussions, guitare.
Il y a aussi plus de lumière, donnée par des lampes design.
Bonne visite et a bientôt.
Mystère
On entre…
Il fait chaud le sol est déjà sec, lézardé, la pluie n’est pas tombée depuis longtemps ! On esquisse un pas, puis deux, le sentiment de s’enfoncer est étrange, notre cheminement nous amène devant des lampes.
L’éclairage est intense et il semble revêtir une certaine importance, soudain une voix s’élève, suivie par des percussions et une guitare…
L’endroit devient de plus en plus mystérieux.
Un vêtement est posé sur le sol. Où est passé son propriétaire ? Un écran ou des gens sont réunis et discutent, ce qui renforce ce climat d’étrangeté.
La douceur du film éclairé par le numéro du calme
« Tes mains dans mes chaussures » est une exposition qui se déroule tout l’année.
En ce moment, il y a le volet 2/3 de l’expo. Sur ce volet, il y a certaines oeuvres du volet 1/3 qui ont disparu ou ont été modifiés. Je vais vous présenter l’oeuvre d’Hedwig Houben. 3 platines disposées à différents endroits dans une salle sur les bancs de Laëtitia Badaut Haussmann. Sur une platine se trouve le CD de la voix avec l’inscription « The Voice », sur un autre le son d’une guitare et sur la dernière le bruit des percussions. Cette Bande son m’a rappelé au souvenir d’une rencontre qui m’a beaucoup touchée. Des frissons m’ont traversé le corps tout au long de cet instant magique. Je pourrais rester devant les yeux fermés, à imaginer mon passé vécu ou l’avenir proche que je pourrais vivre tout au long de ma vie.
Grâce à la traduction du texte je me suis vu à la place d’Hedwig Houben devant sa sculpture. La voir évoluer et malheureusement un jour se séparer d’elle comme une »RUPTURE ». Un instant de tristesse qu’elle nous communique grâce à son œuvre.
Nous vous présentons l’œuvre Liv Schulman qui a fait un court métrage avec un groupe de comédiens amateurs à Noisy-le-Sec qui parle de leurs carrières de scénaristes qui ont du mal à fonctionner. Je trouve ça marrant car il y a plusieurs personnes différentes qui n’ont pas la même réaction à leur problème. Certains deviennent un peu dépressifs, d’autres sont calmes et il y a ceux qui veulent trouver une solution. Dans l’exposition on peut voir les costumes des acteurs, ce qui est super.
Salut, aujourd’hui je vais vous parler d’une œuvre que j’ai vu et c’était bien.
Ce sont des boites mais elles ont un nom, elles s’appellent des placebos. Chaque jour, ils changent les boites de place puis ils écrivent des chose sur les boites et puis, ensuite, elles ont été enlevées de l’exposition mais les oeuvres étaient transformées en impression comme des photos ou des dessins. J’ai préféré les boites car elles avaient l’impression qu’elles étaient en 2D.
Je vais vous présenter l’œuvre de Jean-Charles de Quillacq qui a écrit son numéro de téléphone sur un grand papier. Son numéro pour parler à la curatrice Vanessa Desclaux car c’est elle qui invite les artistes pour les expositions et c’est elle qui crée les expositions.
Bonjour, aujourd’hui, je vous donne mon avis sur l’exposition « Tes mains dans mes chaussures » qui se passe à La Galerie de Noisy-le-Sec, je vais vous parler des œuvres de Laëtitia Badaut Haussmann, alors commençons par les foulards. Laëtitia Badaut Haussmann vit en Chine donc chaque mois, elle envoie des foulards à La Galerie où il y a écrit des mots ou alors des phrases. Cela m’intéresse beaucoup. Les mots sont écrits en anglais, je pense que les mots sont ses ressentis du moment où alors ce qu’elle pense de la vie. Moi, maintenant, on va s’intéresser à son œuvre, enfin ses œuvres, ce sont des lampes très design et très originales, j’adore.
Deniz, Fanny, Jade, Maelys et Wendy
Tes mains sont devenues mes gants
On est allé en bas et on a vu un vidéo projecteur qui projetait des images. J’ai vu un dessin de balançoire et on a vu des constructions en bois et on a regardé un cadre, il y avait des nervures de bois qui nous donnaient l’impression de quatre yeux de chaque côté et un au milieu avec un sablier. En face, un numéro est apparu, c’est pour communiquer avec Jean-Charles et sa copine. Il a effacé l’image.
Kamel & Maxime
On est allé à La Galerie, Charles a disparu et la lumière est comme une lentille. On est allé à la médiathèque.
On s’est fait des amis à La Galerie.
J’ai vu un nombre, un numéro de téléphone…
Le tapis pleure et les craies sont comme le corps.
Adam & Maïa
Au début, on est descendu au sous- sol et on a fait un petit jeu qui consistait à voir ce qui avait changé. Puis on a vu une vidéo avec des écritures et des dessins. Ensuite on est remonté en haut et on a vu des œuvres en bois et on a différencié les lumière et on a dit ce que l’on a pensé.
Après, on a observé les cartels. Il y avait un nom « Laëtitia Badaut » et il y avait la date qui était de 2005 et 2016, aussi il y avait des noms de designer et on est parti à la MéDIATHèQUE.
Ema & Aïnhoa
Marelle
Voila une exposition très étonnante, une exposition odorante, qui dès l’entrée, nous interpelle…
Bref, je vous laisse découvrir…
Le plus surprenant est ce dispositif ou l’on est invité à rentrer chez l’artiste le spectacle n’est pas sur les murs il est au sol…
Zut, je me suis pris les pieds dans une rallonge… Je ressors, j’ai oublié de m’essuyer les pieds avant d’entrer je comprend pourquoi il y avait un paillasson… Du coup, j’avance doucement, évitant les photos collées au sol, le lit est là…
Attention à la table AIEEEeeeeeeeee !!!!! Trop tard…
En fait nous sommes chez lui cette moquette reproduit son studio…
Vraiment surprenant. Je sors sans bruit évitant de déranger quoi que ce soit… Chut allez à bientôt.
Aborder l’art de differentes façons
Dans le cadre de ma formation, cette exposition était très enrichissante. La présentation des lieux et des artistes étaient nécessaires pour comprendre la démarche. L’art contemporain est surprenant! Grâce aux explications du guide j’ai pu regarder et apprécier les sculptures . J’ai passé un très bon moment. L’atelier a permis une continuité ou nous avons pu être acteur et dessiner notre objet fétiche.
Jean-Charles de Quillacq
Dans l’ exposition la main sur tes chaussures,
L’ Artiste Jean-Charles de Quillacq m’ interpelle dans sa façon de préserver ses œuvres notamment dans ses œuvres Charles, Charles, Charles, il invite les artistes, personnel du centre d’art et le public à entretenir avec respect et attention celles-ci, comme Sister Circle Foot on Radiator, epoxy laqué, et not the reproduction of something tubes métalliques et pvc comme si elles étaient encore en atelier, comme si nous prenions soin de nos propres affaires, c’est presque un rapport intime car elles inspirent presque le corps humain dont il faut prendre soin.
Une œuvre me tient à cœur particulièrement: I experience of myself, Celle d’un contrat posé sur un miroir qui s’adresse à un commissaire d’exposition dans lequel il explique qu’il est prêt pendant quatre jours à être reçu chez lui ou elle , et que celui-ci ou celle- ci prenne soin de lui dans tous ses actes journaliers, car il serait attaché et ne pourrait plus être libre de ses gestes, il est une personne et une œuvre à la fois dont il faut faire attention, faire manger, faire boire, laver, habiller etc…..
Cet artiste veut nous faire comprendre la valeur des trésors artistiques qu’il a créé et la valeur de l’être humain.
Regard
Bonjour, oui bonjour a toi qui a passé le seuil de cette exposition.
Approche-toi plus près, je ne mords pas, je suis en bois : je suis un placebo.
Je sers pour mon artiste à s’entrainer avant de manipuler les œuvres originales, lors de cérémonies qu’elle organise en petit comité,
sans dire un mot, juste par des gestes précis, lents comme codifiés, pareils à ceux de la cérémonie du Thé ou au travail des Régisseurs .
Et moi tu peux même me marcher dessus et de ta hauteur, voir les photos de l’univers de mon artiste: sa chambre .
Viens nous voir aussi, nous sommes tout près. Promène-toi parmi nous. Nous sommes tous différents.
Merci de ta venue. A une prochaine fois.
MES MAINS SUR L’APPAREIL PHOTO
L’expo s’intitule « Tes mains dans mes chaussures ». En ce qui concerne les miennes, je les ai utilisées pour prendre des photos.
Je déambule dans La Galerie, je m’aperçois que des artistes ont installé des boîtes, des cubes à même le sol au hasard ou pas, je m’interroge. Pourquoi ?
Un artiste a photographié les meubles, les objets de sa chambre et les a reproduit dans une pièce de La Galerie tout en gardant une pénombre continuelle.
Voici un petit résumé de la visite. Puis après nous sommes allés en atelier pour dessiner un objet qui nous tient à cœur et en donner le sens.
Mes mains dans tes chaussures
Les animateurs de la médiathèque et de La Galerie ont eu pour mission de conserver les œuvres des artistes en résidence à Noisy-le-sec.
Ils nous ont expliqué qu’ils respectaient de leur mieux les consignes données. Nous pouvions les voir tels qu’ils étaient à l’état initial.
Cela a été fort intéressant.
Ensuite, un atelier portant à la fois sur des objets qui comptent beaucoup pour nous et le même sujet que présente la saison 2016-2017 de La Galerie.
Nous avons ainsi dessiné les objets sur lesquels portent notre attention et leurs procédés d’entretien.
Cela a été très plaisant.
Le désordre de l’artiste
Une grosse mouche qui ressemble à un casque
J’ai vu des cartes, des crayons et des livres
Un lit plein de phrases blanches
Elle fait de la balançoire
Une fille qui écrit
Des photographies éparpillées
Il a renversé un paquet
Voila ma chambre en bazar
Des chaussons devant son lit
Qui s’ennuyaient dans sa chambre
Il y a un petit bureau
Je suis fatigué pour la ranger
Dans La Galerie, il y a des photos
Il y a un lit une chaise et deux chaussons
Il y a un paillasson
Dans une chambre il y a quelqu’un qui dort dans un lit
J’ai mis du désordre sur mon lit
J’ai des photos sur le parterre
Elle alla au jardin
Et à la fin, il y avait des choses
Chaque mois, elles étaient peintes et ça brillait
Il était une fois dans la chambre d’un artiste
Une table rouge pleine de papiers
Il y a un bureau et un tapis
Bref, ma mère va me gronder, il y a du gris et du désordre, c’est pas très beau à voir
Il y a une table et des photos sur un tabouret
Les paillassons noirs
La musique bizarre
Il y avait plein de photos par terre
Dans ma chambre
Il y a du bazar dans une chambre
Il y a des gens qui font des choses imaginaires
Le bruit ressemble à de l’eau qui coule et la chambre est trop en désordre.
La flemme de ramasser
Elyssa, Lucine, Nils, Elio, Essma, Ghyzlene, Amina, Sarah
Rendez-vous 3.2.7
L’exposition ne t’a pas inspiré telle une image floue. En effet, elle s’inspirait des « limbes du pacifique » qui nous emportaient dans le brouillard de la confusion.
L’atelier qui nous était proposé, était basé sur le texte cité ci-dessus. Il nous permettait de construire un autre texte à partir des mots selon l’inspiration de chacun. L’exercice nous permettait de construire ces textes en barrant des mots en partie ou en totalité, en fléchant des mots choisis par traits entre des points.
Cet exercice, excellent pour s’échauffer pour l’exposition, en a inspiré plus d’un tant le décalage entre nos habitudes et les objets proposés était grand.
Rendez-vous 3.2.6
Elle s’est avancée dans la première pièce, dans le centre qui était occupé par un tapis rectangulaire bleu qui lévitait sur le sol. Un fil était branché à ce tapis et relié à une prise. Elle se demandait à quoi ça servait. A la base du tapis bleu, un dépôt blanchâtre. Sur les murs de la pièce, des deux côtés d’un coin, deux tableaux étaient accrochés. L’un était imprégné de noir et émaillé de quelques points blancs, l’autre était impressionné par des feuilles, ou plutôt par des ombres de feuilles.
Dans la deuxième pièce, au mur, plusieurs feuilles blanches de petit format sur lesquelles elle vit comme des enregistrements d’ondes. Les couleurs et épaisseurs des traits variaient d’un tableau à l’autre. Elle pensa à des tracés d’électrocardiogramme et se dit en même temps qu’il y avait de la vie, et aussi de la frénésie, voire de la fureur de vivre là-dedans.
Dans la troisième pièce, un escalier blanc, sur l’avant-dernière marche deux coquillages nacrés. Au mur, le même tissu bleu imprégné d’un dépôt blanchâtre.
Dans la dernière pièce un grand écran, un homme et une femme. Elle vit la femme s’approcher de l’homme, mettre sa tête contre son épaule, puis s’éloigner de lui après l’avoir bougé de sa chaise comme un paquet. En fond sonore, une voix parlait en anglais qu’elle ne comprit pas.
Rendez-vous 3.2.5
Elle déambule dans l’exposition. Suite à l’atelier d’écriture, elle s’attend à voir des œuvres sur les mots et l’écriture.
Oh !! Surprise ! Rien de tel. Son esprit s’embrouille. Elle a du mal à respirer. Les photogrammes attirent son œil. Le tableau rempli d’étoiles aussi. Et puis il y a le sentiment de l’eau avec le tapis bleu mouvant, les coquillages sur un escalier, un tissu trempé dans l’eau de mer et en train de sécher.
Mais quel sens tout cela a-t-il ?
Elle ne sait pas trop.
Rendez-vous 3.2.4
Suspendue…
Le temps d’une visite. Elle a pour titre Les Limbes. Un voyage proposé par cinq artistes. Elle commença par un texte avec divers regards et interprétations. Puis en anticipation à travers quelques mots d’elle.
Ensuite la découverte. Des moments différents suspendus à une certaine interrogation chaque fois devant les diverses œuvres. Tout autour des limbes et ses interprétations.
Elle fut un moment rêveur.
Rendez-vous 3.2.3
Il, Elle, Tu….
Tu te souviens ……….
Il réfléchit.
Après un effort, les images refirent surface.
Tu as vu les photogrammes?
Non dit-il, elle récupéra le tissu bleu dans l’Océan.
Il monta l’escalier, posa le coquillage polit par les flots sur la marche blanche ……
Tu as vu ton rythme cardiaque, tu parais essoufflé.
ELLE, partie en s’envolant.
IL, attendit son Robinson.
TU, souris………..
Rendez-vous 3.2.2
Deux petits coquillages
Elle est entrée avec le groupe pour voir la nouvelle expo que la galerie propose. Sur les murs, des images et des photos de plusieurs formats, certaines pratiquement invisibles à l’œil nu, elle doit carrément coller son regard dessus afin de comprendre ce que l’artiste à bien voulu nous dire.
Dans une autre salle à même le sol une espèce de matelas qui est en train de faire pratiquement du surplace, mais si on le fixe bien il bouge constamment mais à une vitesse escargot. Elle se dirige un peu plus loin et elle s’aperçoit que l’on a mis des petits coquillages sur une marche d’une espèce de meuble et voilà que l’on peut s’imaginer sur une plage. Sur un mur une photo représentant le cosmos et elle est prête à s’envoler.
Voilà ce qu’elle a retenu de cette expo intitulée Les Limbes que les artistes ont bien voulu nous transmettre pour nous permettre de rêver et de s’apaiser.